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Réseaux sociaux

Le RSE : le nouveau moyen de communication pour gérer un projet ?

Le RSE, Réseau Social d’Entreprise, est une sorte de Facebook privé pour l’entreprise. Aujourd’hui, toute entreprise se doit de posséder son RSE et nombre d’outils de partage de données possèdent un RSE. Néanmoins, au sein d’une PME, quels peuvent être les usages ?

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FUSACQ : Fusionner la gouvernance, fusionner les compétences, quelques points de repère …

Comme nous l’avons déjà évoqué dans notre dernier article, bien des choses se jouent dans la stratégie qui préside à la fusion ou au rapprochement de deux entités. Plus les enjeux sont lisibles et vertueux, meilleure est la communication autour d’eux, plus le propos est incarné par des actions et des objectifs atteignables à des termes échelonnés, et plus les chances de succès sont grandes. On ne fait pas adhérer des hommes à des propos fumeux ou inconsistants, de même qu’on ne mène pas au succès des projets informatiques sans mobiliser les utilisateurs, sans prendre le temps de leur montrer tout l’intérêt qu’on porte à leurs préoccupations, sans prendre en compte dans le temps leur légitime impatience en leur livrant quelques nouveautés délectables…

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Du Perfo/Vérif au Directeur des Systèmes d’Informations

Depuis le milieu du siècle dernier, les hommes et les femmes qui s’occupent de l’informatique se sont adaptés à la très rapide évolution du secteur. Comment se sont développés ces métiers ? Quels sont les enjeux actuels ? Regardons de plus près cette évolution.

Un peu d’histoire…

Dans les années 50, en dehors des salles blanches, les ordinateurs étaient peu présents. Inversement, de nombreux métiers ont aujourd’hui complètement disparu. Souvenez-vous des perfo/vérif qui assuraient la saisie sur carte perforée des données pour qu’elles soient stockées sur bande puis, plus tard, sur disque.

Avec le développement des technologies de stockage et en particulier le développement des disques durs, des techniciens de salle sont devenus nécessaires pour permettre le changement de ces précieuses gamelles et la mise à disposition des données nécessaires à la gestion des entreprises et des organisations. Dans le même temps, d’autres métiers ont émergé. Citons l’analyste programmeur. Sorte de gourou des années 70-80, les analystes programmeurs avaient en charge le développement de tous les  « programmes »  de l’entreprise, en spécifique le plus souvent. Ce rôle était d’autant plus capital que les systèmes étaient des ordinateurs centraux.

Au milieu des années 80, les réseaux apparaissent dans les organisations informatiques. Conséquence directe : on observe un éclatement des métiers et des compétences. Il devient alors impératif de connaître la gestion des réseaux (en étoile ou en anneaux), de faire face à la multiplicité des OS (operating system) et  de structurer leur fonctionnement. Dans les années 90, ce sont les gestionnaires de bases de données qui sont les garants de la performance du Système d’Information.

Au tournant du siècle, les logiciels de bureautique, le traitement numérique des sons et des images et l’avènement de internet rendent nécessaire le stockage des données non structurées. Le secteur informatique doit alors spécialiser des profils sur de nouvelles technologies numériques : les web designers-master-admin-modérateur … Très rapidement, le volume des données s’accroît et l’information devient de plus en plus distribuée. Les ingénieurs réseaux, les experts sécurité, les spécialistes systèmes sont autant de compétences indispensables pour assurer stabilité et sécurisation du Système d’Information.

Cette inflation d’information crée rapidement de nouveaux enjeux : stocker massivement ces informations et les retrouver !

Le premier point trouvera des réponses technologiques dans le Cloud Computing, pour le second, ce sont des Knowledge Managers qui deviennent les acteurs clés.

 

Le DSI : agent du changement

Ces évolutions continues de la technologie de stockage ont impacté les métiers de l’informatique. Celui qui s’appelait l’informaticien, puis le Directeur Informatique – faisant ainsi ressortir les aspects techniques du métier – est devenu aujourd’hui le Directeur des Systèmes d’Informations.

Si ces évolutions imposent au Directeur des Systèmes d’Information (DSI) une connaissance très large de tous les métiers gravitant autour du Système d’Information (aussi bien des aspects techniques, réseaux, fonctionnels, conceptuels, web, …), il semble que désormais la principale évolution soit au niveau de la gouvernance de l’entreprise.

Le DSI est un des piliers de cette gouvernance, il doit faire en sorte que l’informatique soit au service de la stratégie de l’entreprise. Pour ce faire, il est en veille permanente aussi bien sur les tendances informatiques que sur les orientations du secteur d’activité de l’entreprise.

Le DSI de demain : le DSI partagé ?

Ce profil, très large et très global, est désormais accessible aux ETI/PME. Comment ? Grâce à une approche de plus en plus répandue : le partage du Directeur des Systèmes d’Information (DSI). Le DSI partagé apporte son expertise à d’autres entreprises et la gouvernance obtient une ressource clé de haut niveau tout en limitant les coûts.

 

Pierre Duran Campana, Directeur des Systèmes d’Information à temps partagé

Le Système d’Information, catalyseur ou serviteur du business de l’entreprise ?

Le Système d’Information est le serviteur du business de l’entreprise dans la mesure où il est au service de celle-ci, de ses processus et de ses métiers. Le département qui le gère fait ainsi partie des fonctions de support au business de l’entreprise.

Le Système d’Information permet de gérer dans la durée l’offre de produits ou de services de l’entreprise ainsi que ses relations avec ses collaborateurs, fournisseurs, clients, prestataires ou partenaires. Il est le socle du fonctionnement opérationnel de l’entreprise. Il doit être agile et s’adapter en permanence aux besoins de l’entreprise et à l’évolution de ses marchés.

Le terme de catalyseur serait ainsi beaucoup plus adéquat pour évoquer le Système d’Information. Dans l’entreprise moderne, le rôle du Système d’Information est d’apporter de la valeur ajoutée aux hommes qui travaillent et d’être un levier d’amélioration de sa performance opérationnelle et de sa position concurrentielle sur ses marchés. Il permet normalement d’accélérer, de manière exponentielle, l’échange, la transmission et le partage de l’information sur les sujets parfois critiques du business de l’entreprise.
A titre d’exemple, c’est pour ces raisons qu’une entreprise installe un Entreprise Ressource Planning (ERP) ou un Customer Relationship Management (CRM). Le premier lui permettra de gérer au mieux les informations concernant la production industrielle, la facturation, la gestion des stocks ; le second d’optimiser et de partager les informations clients, parmi les collaborateurs de l’entreprise.

Les technologies de l’information et de la communication évoluant très vite, le département des Systèmes d’Information doit effectuer une veille technologique régulière. Il doit non seulement apporter de nouvelles solutions à bon escient (pas de technologie à des fins uniquement technologiques), mais aussi créer un terrain propice pour que l’entreprise innove, préserve, ou développe ses parts de marché.

Un autre objectif est à prendre en considération : l’optimisation de l’usage des outils existants via la formation et les échanges sur les bonnes pratiques au sein de l’entreprise et de son écosystème.

Comme un corps qui agit comme catalyseur dans une réaction chimique, le Système d’Information doit permettre à l’entreprise de prendre de la vitesse. Il doit être un accélérateur et non un frein. Mais pour cela, il est impératif que le Système d’Information repose sur des fondations solides et que les choix du Directeur des Systèmes d’Information (DSI) soient judicieux.

Benoît Lacresse, Directeur des Systèmes d’Information à temps partagé