Un DSI en Temps Partagé à la SOCATRA

La SOCATRA (Société d’Armement et de Transport) a fait en 2013 le choix d’un DSI en temps partagé pour moderniser et piloter son système d’information. Cette société bordelaise créée en 1977 s’est en effet trouvée pénalisée par les dysfonctionnements, les insuffisances et l’absence de pilotage d’une informatique constituée par « empilement » de briques hétérogènes, au fur et à mesure des années.

Spécialisée dans le transport maritime pétrolier et les transports sensibles, la SOCATRA possède une flotte pétrolière de 14 navires et opère 2 barges dédiées au transport des composants de l’Airbus A 380 sur la Garonne. La SOCATRA a son siège à Bordeaux et des implantations à la Rochelle, au Luxembourg et à Singapour. Les enjeux concernent donc l’informatique de gestion au siège et dans les autres implantations et l’équipement informatique des navires.

Référence DSI a su proposer un dispositif performant pour l’organisation de la direction informatique de la SOCATRA, avec un DSI en temps partagé qui s’est attelé en priorité à la résolution des dysfonctionnements IT, la remise à niveau de l’infrastructure matérielle, logicielle et réseau, l’organisation du support utilisateurs et la mise en place d’une gestion des sauvegardes et d’une stratégie de sécurité des données.

Directement rattaché à la Direction Générale de la SOCATRA, il pilote l’IT en mettant en place les bonnes pratiques, les méthodes de gestion de projet et la gouvernance du SI qui faisaient défaut.

Marie BOZZONI, Directrice Générale en charge de la DSI, explique : « notre DSI à Temps Partagé nous fait bénéficier de conseils stratégiques précieux et accompagne au changement l’ensemble de l’équipe informatique. Son expérience et son regard sur les problématiques clés des PME sont des atouts pour piloter et orienter la mission et les projets. Référence DSI nous apporte de surcroit une flexibilité essentielle dans notre contexte. »

Dépenses informatiques : investir ou réduire les coûts ?

Merci à la Revue Finance & Gestion de la DFCG qui publie ce mois-ci notre propos consacré aux stratégies des PME en matière de dépenses informatiques en contexte de crise. En voici un résumé ci-dessous.

De la réduction drastique des budgets informatiques au lancement d’investissements IT majeurs, il n’y a pas de mauvais choix. Un choix est bon s’il est, d’une part cohérent avec la situation et la culture de l’entreprise, et d’autre part bien exécuté.

Lorsque la trésorerie se tend, il faut clairement et évidemment couper dans les dépenses. Le budget informatique ne fait pas exception. En dehors d’une démarche tout ou rien, la gestion des priorités découle du bon sens : on va prioritairement stopper les « projets techniques », c’est-à-dire ceux qui visent à changer de technologie, généralement sur la base d’une obsolescence constatée, sans créer de valeur fonctionnelle. Les exceptions se limitent strictement aux domaines où l’obsolescence constatée représente un facteur de risque fort pour l’activité de l’entreprise. On va ensuite s’interroger sur les projets d’amélioration du Legacy system (l’ERP de gestion), qui ne contribuent que rarement à la création de facteurs de différenciation business et encore plus rarement à la création de valeur. Dans le cadre de projets en cours, le taux d’avancement entre évidemment en compte.

Il est également important d’aller chercher des économies dans les coûts de fonctionnement. L’informatique étant un domaine où, à « iso performance », les coûts baissent régulièrement, on se situe sur des coûts récurrents, souvent renégociables à la baisse : tous les contrats peuvent et doivent être renégociés, voire remis en cause ! Ainsi, même en période de crise, les économies lancées sur les coûts récurrents permettent de dégager des marges de manœuvre pour de futurs investissements créateurs de valeur…Et permettent de limiter le risque financier porté par un projet de rénovation de l’IT par exemple.

Car lorsqu’un tel projet est incontournable, (en cas d’obsolescence ou de non alignement rédhibitoire par exemple), attendre la reprise de l’activité, c’est faire basculer le risque financier sur un risque de non aboutissement, en raison, principalement, de la faible disponibilité des utilisateurs clés.

Pour limiter le risque de non aboutissement, une approche par « petits pas » est recommandée : une bonne pratique consiste à réduire au strict minimum le périmètre fonctionnel de départ. Plus ce projet initial est petit, plus grandes sont les chances de réussite. Certes, la création de valeur du nouveau système sera limitée. Mais une première réussite n’a pas de prix et permet de construire un socle et un vécu communs sur lesquels les projets suivants, créateurs de valeur, vont s’inscrire dans une dynamique de succès.

Certains dirigeants de PME voient donc fort justement, dans une conjoncture de contraction de l’activité, une opportunité pour lancer leur projet de refonte SI. Qui sait ? Peut-être trouvent-ils également dans ce contexte particulier de meilleures marges de négociation avec les fournisseurs, pour diminuer encore un petit peu plus le risque financier projet…

Lire l’article complet : 2014-05-ReferenceDSI-Finance-et-Gestion-DFCG-Depenses-informatiques

Améliorer la relation entre clients et fournisseurs d’IT avec la norme eSCM

Il y a des personnes pour lesquelles on a particulièrement de respect sur le plan professionnel. Marie Noëlle Gibon fait partie pour moi de ces personnes. Au-delà de nos rencontres au Cigref, de ses différentes expériences au sein du Groupe La Poste, il y a aussi celle qui a entrepris la « Croisade de l’eSCM ».

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pilotage entreprise

Retour d’expérience sur le Balanced Scorecard et l’IT scorecard

Il y a quelques années, je me souviens d’être intervenu aux côtés de Robert Kaplan  pour exposer l’expérience que nous avions menée, mes équipes et moi à l’époque, de déploiement d’un IT Scorecard.

Au-delà de l’aspect cabotin que l’on voudra bien me pardonner, cela avait été un honneur de présenter aux côtés de l’Illustre ce retour d’expérience. Et au-delà de cela encore, une manière de témoigner de ce à quoi ma modeste expérience m’a amené à adhérer pour ce qui est du pilotage de l’Entreprise.

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Formation

Former les DSI de demain

Il y a de la responsabilité, de l’enjeu et de la fierté à contribuer à la formation des Directeurs des Systèmes d’Information de demain !

Trois DSI expérimentés de Référence DSI apportent leur pierre à l’édifice : Jean-Marc Montels et Maximilien Stebler, épaulés par Philippe Tronc, interviennent dans le cursus Master 2  Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises – Systèmes d’Information et Technologies Nouvelles (MIAGE-SITN) de l’Université Paris-Dauphine, en assurant le module « Gouvernance, contrôle et risque des Systèmes d’Information » destiné aux étudiants en formation initiale et en formation par alternance.

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